Ma chère Thérèse, puisque vous me permettez de ne pas vous appeler mademoiselle, apprenez une nouvelle importante dans le monde des arts, comme dit notre ami Bernard. Tiens! ça rime; mais ce qui n'a ni rime ni raison, c'est ce que je vais vous raconter.
Figurez-vous qu'hier, après vous avoir ennuyée de ma visite, je trouvai, en rentrant chez moi, un milord anglais… Après ça, ce n'est peut-être pas un milord; mais, pour sûr, c'est un Anglais, lequel me dit en son patois:
– Vous êtes peintre?
– Yes, milord.
– Vous faites la figure?
– Yes, milord.
– Et les mains?
– Yes, milord; les pieds aussi.
– Bon!
– Très-bons!