Je remplace la mélancolie par le ouvrage,
le doute par la certitude, le désespoir
par l'espoir, la méchanceté par le bien,
les plaintes par le devoir, le scepticisme
par la foi, les sophismes par le froideur
du calme et l'orgueil par la modestie.
A Georges DAZET, Henri MUE, Pedro ZUMARAN, Louis DURCOUR, Joseph BLEUMSTEIM, Joseph DURAND;
A mes condisciples LESPÈS, Georges MINVIELLE, Auguste DELMAS;
Aux Directeurs de Revues, Alfred SIRCOS, Frédéric DAMÉ;
Aux AMIS passés, présents et futurs;
A Monsieur HINSTIN, mon ancien professeur de rhétorique;
sont dédiés, une fois pour toutes les autres, les prosaïques morceaux que j'écrirai dans la suite des âges, et dont le premier commence à voir le jour d'hui, typographiquement parlant.
Les gémissements poétiques de ce siècle ne sont que des sophismes.
Les premiers principes doivent être hors de discussion.
J'accepte Euripide et Sophocle; mais je n'accepte pas Eschyle.
Ne faites pas preuve de manque des convenances les plus élémentaires et de mauvais goût envers le créateur.
Repoussez l'incrédulité: vous me ferez plaisir.
Il n'existe pas deux genres de poésies; il n'en est qu'une.
Il existe une convention peu tacite entre l'auteur et le lecteur, par laquelle le premier s'intitule malade, et accepte le second comme garde-malade. C'est le poète qui console l'humanité! Les rôles sont intervertis arbitrairement.
Je ne veux pas être flétri d«la qualification de poseur.
Je ne laisserai pas des Mémoires.
La poésie n'est pas la tempête, pas plus que le cyclone. C'est un fleuve majestueux et fertile.